Sans club depuis le 30 juin dernier et sa fin de contrat au LOSC, Samuel Umtiti a officialisé sa retraite des terrains professionnels ce lundi. Après plusieurs années minées par les blessures, le défenseur de 31 ans, capital dans la conquête de la Coupe du monde 2018, part « en paix » avec sa carrière.
Samuel Umtiti raccroche les crampons après avoir « tout tenté »
Sa pige au LOSC sera donc le dernier chapitre de sa carrière. À 31 ans et après une saison blanche dans le Nord, Samuel Umtiti a décidé de raccrocher les crampons. Miné par les blessures depuis la Coupe du monde 2018, où il aura sacrifié son genou pour la patrie, le défenseur central a été tenu écarté des terrains pendant un an entre février 2024 et février 2025 à cause d’une opération au genou. Touché ensuite au mollet, il s’était astreint à une réathlétisation exemplaire pour tenter de refouler les pelouses.
En vain, puisqu’il est resté sur le banc pour les trois derniers matches de la saison passée, quand le LOSC luttait pour une place en Ligue des champions. « J’ai tout tenté à Lille pour revenir. Peu de gens savent les efforts que j’ai faits, mais le corps n’a pas suivi, explique, d’un ton serein dans un message d’adieu poignant sur son compte Instagram. Je ne peux que remercier le club pour son soutien. Je suis aujourd’hui fier du chemin parcouru, en paix avec ma carrière. J’ai tout donné, en respectant mes valeurs, et j’espère que c’est l’image que les gens garderont. (…) Ma passion pour le football est toujours là et elle s’exprimera désormais au-delà des limites du terrain. »
Formé à l’OL, où il avait d’ailleurs vécu une saison sous la houlette de Bruno Genesio, Samuel Umtiti avait signé en 2016 au FC Barcelone, un « rêve » pour le natif de Yaouné. En perte de vitesse sur sa fin d’aventure (2016-2022) après être rentré dans l’histoire des Bleus en jouant un rôle majeur dans le titre mondial en 2018, le gaucher avait brillamment rebondi à Lecce (2022-2023) où il avait retrouvé un havre de paix. Avant de tenter un retour finalement infructueux en France, à Lille, la faute à un corps décidé à faire des siennes.
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
