À trois jours de l’ouverture des auditions devant la DNCG pour les clubs de football français, Jean-Marc Mickeler, patron de l’organisme, s’est montré peu rassurant pour les équipes de Ligue 1 et Ligue 2 et de National dans un entretien exclusif donné à Ouest-France.
La Ligue 1 décimée par la DNCG ?
C’est une situation critique que vivent certains clubs professionnels français. Le président de la Direction nationale du contrôle de gestion évoque un déficit financier exorbitant d’1,3 milliard d’euros. Une somme astronomique qui met en danger l’ordre économique du football en France. Mais dès le 27 mai, Jean-Marc Mickeler compte remettre de l’ordre en recevant à Paris tous les présidents des différentes écuries pour évaluer leur santé financière. « Cette dérive remonte à 2018, quand les clubs ont commencé à anticiper les revenus d’un contrat Mediapro qui ne s’est jamais concrétisé », a expliqué Jean-Marc Mickeler, assurant que cette situation n’est pas essentiellement due aux problèmes de droits TV.
L’Olympique Lyonnais, Angers, le FC Nantes ou même Le Havre sont en proie à des soucis financiers qui pourraient leur coûter très cher si les directions ne trouvent pas le moyen de pallier un déficit économique, que ce soit en vendant certains joueurs, en baissant la masse salariale ou en engrangeant des revenus liés aux compétitions européennes.
Les présidents ont de quoi être inquiet après avoir lu les déclaration du patron de la DNCG dans son entretien avec Ouest-France : « Il n’y aura aucune indulgence. » « En fonction de la volonté des actionnaires d’agir ou non, il n’est pas exclu qu’il y ait une ou plusieurs relégations administratives », a prévenu le gendarme financier du football français. Menaces ou simple coup de communication ? Affaire à suivre à partir du 27 mai.
Enzo NOTARGIACOMO
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