Frustré par la défaite à Lyon (2-1) et le manque d’efficacité, principale cause du revers des siens selon lui, Olivier Létang gardait la tête haute. Le président du LOSC reste confiant quant à l’issue de la saison, malgré la dynamique moins convaincante des hommes de Bruno Genesio, comme il l’a démontré en zone mixte auprès de nos confrères de MadeinFOOT.
Le LOSC encore pleinement dans la course
« Je pense qu’on a manqué de réalisme et d’efficacité. On a les opportunités pour prendre la tête, notamment en deuxième mi-temps. C’est surtout un problème d’efficacité. Le premier but que l’on prend, sur penalty, est assez évitable. Sur le match, je pense qu’on perd un point et que Lyon en gagne deux, même si on avait un petit avantage (au classement). Il nous reste six matches, dix-huit points à prendre, tout est possible. On s’aperçoit que tout le monde lâche des points en route. Ça fait partie de notre ADN : on abandonnera jamais. On a toujours notre destin entre nos mains, il faut gagner un maximum de matches. Mais le prochain match, à Toulouse, est le plus important. Il faudra réagir impérativement.
Je pense que c’est l’équipe qui sera la plus forte mentalement qui va finir le plus haut.
Il reste six matches, six journées, six finales. Il y a des confrontations entre clubs qui veulent se qualifier pour une compétition européenne. Je pense que c’est l’équipe qui sera la plus forte mentalement qui va finir le plus haut. On s’aperçoit que c’est très, très, très serré. Si une équipe abandonne, elle sera en difficulté. On ne va pas faire de plans sur la comète sur les dernières journées. Aujourd’hui, il faut gagner les matches. Je reste optimiste, notre destin est entre nos mains. »
Le jeu du LOSC et son spectacle en déliquescence ?
« Sur ce match, sans rentrer dans des considérations tactiques, Lyon nous a attendu et n’est pas venu nous chercher. On a beaucoup eu la possession du ballon (44% au coup de sifflet final). Encore une fois, je pense que c’est aussi une question d’efficacité. On a l’opportunité de Matias (Fernandez-Pardo, 64′) en deuxième mi-temps. En première, il y a peut-être des coups qu’on aurait pu un peu mieux jouer. Finalement, cela s’est joué sur pas grand-chose. Il faut oublier ce match-là, rebondir, retrouver de la fraîcheur. S’il y a un message à faire passer, ce n’est pas un message d’abattement. C’est chiant parce qu’on aurait aimé prendre des points et laisser Lyon derrière nous. Mais tout est possible avec ces dix-huit points à aller chercher. Ce sera pour celui qui va être le plus régulier et qui aura la plus grosse force mentale pour arracher le plus de victoires. »
Paulo Fonseca et le LOSC se retrouvent
« Il n’y avait pas besoin de venir ici pour échanger avec Paulo. On a diné ensemble après son départ du Milan. Le stade n’est jamais un bon endroit parce que l’un est content et l’autre peut être déçu. Puis ce n’est pas là qu’on a le plus la capacité à partager des bons moments et à échanger. La médiatisation autour des retrouvailles avec Paulo Fonseca ? Vous faites votre job (sourire). C’est la vie des clubs, avec des entraîneurs et des joueurs qui passent. Il y a aussi des relations humaines. Quand on m’a demandé ce qu’il restait de lui, la première réponse a été : une formidable relation humaine. »
Source : MadeinFOOT
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
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