Gêné par des douleurs aux adducteurs depuis mi-novembre, Edon Zhegrova n’est plus apparu sur les terrains depuis un mois et demi. Une indisponibilité d’autant plus préoccupante que le poste d’ailier droit est décimé dans sa globalité, mais dont le LOSC s’accommode avec brio.
Edon Zhegrova absent… et plus indispensable ?
Ces derniers mois, le LOSC a souvent eu besoin d’Edon Zhegrova, de sa qualité de percussion et de frappe, pour débloquer certaines situations. Alors à voir les Dogues, mercredi soir, désosser un Feyenoord dépassé par leur folie offensive (6-1), certains observateurs en sont même aller jusqu’à remettre en cause l’apport véritable du Kosovar, alors que la formation nordiste n’a pas forcément levé le pied depuis son absence. « Apprendre à vivre sans Edon ? On n’a pas vraiment le choix », regrette Lucas Chevalier, qui ne va pas pouvoir compter sur le retour de son compère avant le mois de mars.
« On sait que c’est un joueur super important, je pense qu’il est un titulaire indiscutable quand il est là, poursuit le portier lillois. On est obligé de compenser, ce qui permet aussi à d’autres joueurs de montrer ce qu’ils valent. J’ai envie qu’Edon revienne très rapidement parce que c’est un atout percutant pour nous, un profil différent. Même si on arrive à être performant sans lui parce qu’on est un groupe fort. » Dans un premier temps, Matias Fernandez-Pardo avait pris le relais. Mais l’attaquant belge, plus à l’aise à gauche ou dans l’axe, s’est rompu le ligament de la cheville gauche face à Nantes, le 4 janvier. Depuis, Bruno Genesio bricole avec brio entre Mitchel Bakker et Rémy Cabella, voire Hakon Haraldsson.
« Au-delà d’Edon, Matias – qui avait déjà joué à droite – s’est blessé aussi. Ethan (Mbappé) s’est blessé et pouvait jouer à ce poste-là, comme Hakon, liste fatalement Bruno Genesio. Il a fallu trouver d’autres solutions. J’ai la chance d’avoir des joueurs qui comprennent très vite et qui ont des qualités pour s’adapter, à l’image de Mitch’ (Bakker) qui passe d’excentré droite à arrière gauche en faisant un match extraordinaire (contre le Feyenoord). C’est aussi la force de ce groupe. L’absence d’Edon est préjudiciale, mais comme celles d’Hakon, d’Angel (Gomes), de Gala’ (Mukau), d’Ethan ou encore de Tiago (Santos). La force de ce groupe, c’est aussi d’être capable de surmonter tous ces écueils et tous ces vents contraires. C’est lié à la qualité des uns et des autres, mais aussi à l’état d’esprit qui règne dans ce groupe. » Qui fait ses preuves même en l’absence de cadres.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
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