Ancien président de l’association de l’Amiens SC et aujourd’hui consultant pour nos confrères d’ici Picardie, Jacques Liénard a fait part de son désarroi après la défaite contre Troyes (0-3), vendredi dernier. Selon lui, la situation est suffisamment alarmante pour ne pas
Amiens en pleine déliquescence
Bien loin du concept de défaite encourageante, l’Amiens SC a concédé « une défaite inquiétante » contre Troyes, la septième avec trois buts encaissés depuis le début de saison. « On vient de perdre trois matches, avec deux défaites à domicile contre Laval et Troyes, rappelle Jacques Liénard. Ils ont fait preuve d’une grosse vivacité sur les contre-attaques. On a été dépassés par la vitesse. Devant, on a des joueurs qui ne savent pas quoi faire du ballon. Il n’y a aucune course vers l’avant, aucun tir au but. C’est très décevant. »
De quoi clore la phase aller de la plus mauvaise des manières, avec une seule victoire sur les sept derniers matches de Ligue 2. « Quand on regarde le classement (9e, 3 points d’avance sur le 15e, NDLR), on voit qu’on est à l’abri de rien, juge le consultant d’ici Picardie. Cela va être difficile pour tous les clubs. J’espère que le président va reprendre les choses en main et remettre les points sur les i. »
Une direction à la hauteur des enjeux ?
Sur ce point, il n’est pas certain que Bernard Joannin réponde aux aspirations de Jacques Liénard, qui comprend tout de même les impératifs présidentiels : « On est dans une situation financière difficile pour tous les clubs. La perspective du football français reste inquiétante. Avec la DNCG, tous les présidents essaient d’avoir un budget équilibré. Si l’opportunité se présente, quel que soit le club, les présidents sont prêts à laisser partir des joueurs. »
Toutefois, Jacques Liénard estime que l’effectif de l’Amiens SC est déjà « trop limité ». « On fait même appel à des joueurs du centre de formation. Il faut quand même quelques joueurs expérimentés, solides, capables de tenir la route. La Ligue 2 reste un championnat difficile et on n’en est qu’à la moitié. Il y a un sentiment d’inquiétude parce qu’on est face aux limites de cette équipe. Il est grand temps qu’on se reprenne. » Si possible dès samedi prochain sur le terrain du Paris FC, un candidat au titre en plein doute.
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
On se croirait au gouvernement.
Tout le monde se plein …
Pas de joueur décisifs,
un recruteur
Qui travaille pour un autre club…..
Et c’est le président toujours droit dans ses bottes,
Mais au bout du rouleau qui à raison.!
Quelle tristesse !!!!
C’est un peu facile d’accuser la baisse des droits TV pour expliquer que tous les clubs sont exsangues, vendeurs de tous les joueurs, ça n’est du reste pas la réalité et certains clubs qui ne vendent jamais de joueurs sont devant nous au classement et parviennent à doubler les postes. On a surtout 3 problèmes si on veut parler d’argent (puisqu’on ne parle plus de football) => 1. Le président coupe les vivres et souhaite récupérer sa mise, dès lors « investir » est un mot banni du club
2. Le centre de formation coûte un bras (structures, indemnisation des jeunes, salaires des encadrants, prof etc.) et ne produit plus de talents depuis la vente de George ou Ouattara, pourtant la seule chance de le financer est d’en vendre les produits assez cher au moins une saison sur deux . Aujourd’hui je les trouve vraiment pas terribles et je pense que la qualité baisse dans le recrutement suite à détection
3. On paye toujours les mauvaises négociations de Williams dans le recrutement : salaires accordés trop élevés, commissions énormes voire douteuses, choix hasardeux… depuis le retour en L2 à part le miracle Formose Mendy il s’est surtout trompé dans la plupart des paris sportifs sur des joueurs, avec des échecs très coûteux.
😉👍🏼