Pas encore entraîneur du RC Lens, Will Still avait fait parler de lui en venant assister au mémorable match contre Arsenal, la saison dernière. Invité de Darren Tulett pour le podcast intitulé « les matches de ma vie », le technicien est revenu sur cette soirée qu’il n’est pas prêt d’oublier.
Le souvenir du match contre Arsenal
« C’est un des matches où je me suis rendu compte de l’ampleur et de la taille du club du RC Lens. J’étais déjà venu la saison précédente contre Montpellier, contre Monaco. Bollaert, c’est spécial. J’étais à Reims, c’était un match en semaine, j’avais appelé Benjamin Parrot, qui est directeur général ici, qui était à Reims avec moi avant. Il nous avait choppé deux places, on était dans le coin juste à côté des supporters d’Arsenal. Je m’assieds et j’avais Robert Pires juste à côté de moi. En tant qu’amateur de football anglais, je me dis que c’est quelque chose. Puis, je découvre Bollaert un grand soir. Il y un tifos, un bruit exceptionnel. Cela a été bien filmé par les supporters de Lens, j’étais un enfant.
Je sors mon téléphone pour enregistrer la Lensoise et les Corons. Adrien Thomasson marque le premier but après son erreur sur le but d’Arsenal. Elye (Wahi) marque le but de la victoire. Un magnifique but. Et le stade, s’il y avait un toit dessus, il se serait pété parce que ça faisait un bruit tellement dingue. La Ligue des Champions, c’est un objectif. J’ai envie de la jouer, de la gagner. Je sais que c’est un rêve difficile à atteindre, mais pourquoi pas ! C’était la première fois que je voyais un match de cette compétition en « live ». Ce Lens-Arsenal restera très longtemps gravé en moi, surtout dans la plupart des têtes de supporters de Lens. C’est très spécial. »
Son arrivée sur le banc de touche du RC Lens l’été dernier
Quelle histoire, surtout que la plupart de la presse m’envoyait déjà en Angleterre, pensant que j’avais déjà signé là-bas. Or, je n’avais rien décidé, c’est ce qui m’embêtait avec toutes ces rumeurs. Je voulais la bonne étape au bon moment de ma carrière qui est encore très jeune. Le contexte, les gens, l’opportunité que c’était, ça ne se refusait pas. C’était la bonne opportunité pour progresser, faire un pas en plus dans ma carrière, dans un environnement qui allait m’aider, me faire grandir, tout en prenant du plaisir aussi. Il y a beaucoup de qualités dans l’équipe. C’est un challenge, parce que tu te rends compte de la taille du club une fois que tu y es. C’est en tout cas très enrichissant au quotidien. Cela tombait à pic pour tout le monde. C’était le bon timing pour tout. C’est devenu une évidence assez rapidement. J’espère que ça va durer le plus longtemps possible. »
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport