Après Fleury, club de région parisienne et pensionnaire de National 2, l’Amiens SC va désormais se mesurer à Calais Beau-Marais, promu cette saison en Régional 1 et deuxième club de la ville. Présentation.
Calais Beau-Marais prêt à prendre la relève
Si le nom de Calais est étroitement lié à la Coupe de France, avec la finale du Calais RUFC en 2000, le club du quartier du Beau-Marais vient d’atteindre le 8e tour pour la toute première fois de son histoire, quelques mois après une montée historique en Régional 1. C’est donc un club en pleine ascension qui se dresse sur la route de l’Amiens SC.
« C’est magnifique de pouvoir vivre ces moments, clame Ababacar Sall, capitaine de Beau-Marais, auprès de nos confrères de BFM Lille. Certains joueurs, on est là depuis la D1 (Départemental 1), cela fait sept ans. C’est une semaine particulière, mais on essaie de se concentrer sur le match vendredi à 20 heures. » Tout en sachant que la tâche s’annonce complexe pour Calais Beau-Marais, à la peine en Régional 1, face à une solide formation de Ligue 2 tel que l’Amiens SC.
« C’est David contre Goliath, avoue Ezedine Kara, le vice-président du club, dans les colonnes de la Voix du Nord. On a mesuré le fossé qu’il y avait entre le R2 et le R1. Je n’ai même pas réfléchi à celui entre le R1 et la L2« . « On s’attaque à une grosse écurie de Ligue 2, à des années-lumière de nos moyens humains et financiers, poursuit celui qui est aussi adjoint au maire de Calais, cette fois-ci auprès de France Bleu Picardie. On sait que ce sera compliqué, mais on va jouer le coup à fond. »
Au moins 3500 spectateurs attendus
Histoire de perpétuer la magie de la Coupe de France, avec l’espoir d’être les dignes héritiers du parcours du Calais RUFC en 2000, battu avec les honneurs en finale par le FC Nantes, après avoir fait chuter Strasbourg et Bordeaux. Le tout à l’occasion d’un match qui aura lieu au Stade de l’Epopée, habituellement dévolu au RC Calais de Claudio Beauvue. Comme un symbole. « Il faut que les garçons se nourrissent de ça, de ce stade« , affirme Ezedine Kara.
« Il faudra mettre beaucoup d’envie, de générosité et d’abnégation, ajoute Quentin Verschelle, co-entraîneur du club et ancien partenaire de promotion d’Omar Daf lors de l’obtention de son DES. Ensuite, on dit toujours qu’un match de football, à onze contre onze, on peut le gagner. On va essayer de créer un maximum d’incertitudes chez l’adversaire. » Avec l’envie de faire chavirer les 4 000 spectateurs attendus ce vendredi soir.
Crédits photo : Vincent Poyer/Icon Sport