Titulaire sur le flanc gauche de la défense de l’équipe de France en l’absence de Théo Hernandez, Lucas Digne a rayonné au point d’être le grand artisan du succès bleu en Italie (1-3). Et de relancer le débat et la concurrence à son poste ?
La masterclass de Lucas Digne
Un coup franc en forme de missile téléguidé qui ne lui a malencontreusement pas été accordé, conjugué à deux autres coups de pied arrêtés déposés sur la tête d’Adrien Rabiot : c’est peu dire que Lucas Digne et sa patte gauche ont marqué les esprits et aidé les Bleus à l’emporter face à l’Italie, ce dimanche soir (1-3). Impliqué, comme quasiment toute la défense française, sur le seul but italien de la soirée, l’ancien Lillois (2005-2013) a rayonné offensivement, et notamment sur les phases arrêtés.
Avec un but splendide, qui est davantage le sien qu’un contre son camp de Gugliemo Vicario, et deux passes décisives, le latéral gauche de 31 ans a relancé la concurrence avec Théo Hernandez, pourtant à priori indiscutable, lui qui n’avait plus été appelé depuis l’été 2022 avant son retour cet automne. « Dans les grands matches, il faut répondre présent, j’avais l’opportunité de le démarrer, expliquait-il après la rencontre auprès de L’Équipe. Oui, c’était vraiment important de répondre présent. Ça fait toujours plaisir (de marquer). »
Et de poursuivre, au sujet des coups francs : « C’est quelque chose que je travaille. Avec Christopher (Nkunku) on a regardé comment se plaçait Vicario. Et j’ai frappé ». Frappé un grand coup, aussi, pour donner des maux de têtes à un Didier Deschamps qui ne s’en plaindra pas. Le sélectionneur français aura jusqu’en mars 2025, date du prochain rassemblement international, pour réfléchir à l’option de plus en plus sérieuse offerte par Lucas Digne.
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