Parmi les rescapés attendus de l’habituel onze de départ et même potentiel capitaine de l’Amiens SC à Fleury, Frank Boya assure aborder ce septième tour de Coupe de France avec sérieux et ambition.
Le contexte autour du match
« Chaque compétition est importante, que ce soit le championnat ou la Coupe de France. Il faut respecter l’adversaire. Il faut rester concentré et bien préparer ce match. Des joueurs sont partis en sélection nationale parce qu’ils le méritent. Ceux qui sont là vont avoir l’opportunité de jour et montrer de quoi ils sont capables. On a un groupe solide. L’équipe est très jeune, mais ils sont très bien encadrés par certains cadres. S’ils sont avec nous, c’est qu’ils ont de la qualité. Ce sera à eux de répondre présents. Il faut simplement penser à être performant. On va jouer sur un terrain synthétique, on s’est préparé à ces conditions en s’entraînant en conséquence. Personne n’aime jouer sur un synthétique, mais il faut respecter les moyens de l’adversaire. »
Pas de complexe de supériorité contre Fleury
« Il faut respecter cette équipe. Ils n’ont pas perdu depuis longtemps, ils sont premiers de leur groupe. Cela veut dire qu’ils ont de la qualité. Il n’y a pas de petit match, il faut jouer comme en championnat. L’état d’esprit va faire la différence. Il est magnifique depuis le début de la saison. Personne ne nous voyait là, on a travaillé très dur pour en être là. Maintenant, la saison est encore très longue, il faut rester concentrés et humbles. On a travaillé les tirs au but, c’est un juste technique, mais on va tout faire pour aller chercher la qualification dans les 90 minutes. »
Son attrait pour les matches de Coupe
« Ce sont des matches pièges, parce qu’il y a toujours une équipe favorite par rapport au niveau dans lequel on évolue. C’est encore plus difficile en Coupe de France, parce que c’est une question d’état d’esprit. Si tu ne l’as pas, tu le paies cash. J’en ai déjà joué beaucoup dans ma carrière, je sais qu’il faut rester très vigilant. Il n’y a pas de favori dans ce genre de match. C’est du 50-50. Tout dépend de l’état d’esprit. Sur le papier, il y a une différence de niveau, mais ce qui compte, c’est le terrain. Il y a une différence entre la théorie et la pratique. »
Crédits photo : Maxime Le Pihif/Icon Sport