Conscient des limites offensives du RC Lens en ce début de saison, Will Still n’en demeure pas moins déterminé à réaliser un coup face au PSG, samedi (17 heures). Afin de tourner la page du derby et régler un problème d’efficacité chronique.
Le PSG prenable ?
« C’est une très, très bonne équipe, mais elle reste une équipe qui joue en Ligue 1 et qui a ses faiblesses aussi. Je ne vais pas donner toutes les forces et faiblesses, sinon ils vont savoir ce que l’on va faire (sourire). Individuellement et collectivement, c’est très solide. Ils gagnent des titres depuis pas mal d’années. Mais il y aura des choses à faire pour les embêter au mieux. On ira au Parc pour défendre notre identité de jeu, tout en sachant qu’il y a une très belle adversité. Il y a un certain goût de revanche par rapport à la semaine dernière (la défaite dans le derby). Il y a eu une très bonne semaine d’entraînement. On y va sereinement, avec l’envie d’aller prendre quelque chose. »
La traumatisme du LOSC encore dans toutes les têtes
« Comment a-t-on digéré l’après-derby ? Difficilement dans les 24-48 heures qui ont suivi parce qu’on a senti une certaine injustice. Un peu plus à froid, on sait que la deuxième mi-temps n’était pas au niveau qu’on voulait atteindre et qu’on a eu assez d’opportunités en première pour faire la différence, et on ne l’a pas fait. On a perdu un match, oui, mais c’était un derby. C’est ce qui est un peu plus embêtant, notamment vis-à-vis des supporters parce que cela nous tenait à cœur de faire quelque chose de bien. Ce qu’on tenait nous a un peu été enlevé des mains, parce qu’un match aurait été parfaitement logique selon moi. Mais la vie est ainsi faite. On s’est relevé, on s’est remis au travail dès le dimanche matin pour préparer ce match à Paris. Le meilleur des rebonds ? Ce serait de gagner à Paris. »
Un RC Lens à deux visages avant et après la mi-temps
« Il faut absolument qu’on soit plus tueurs et méchants dans nos temps forts pour se rendre le match un peu plus facile. Depuis le début de saison, le contenu est très bon, on entame bien les matches et on se crée beaucoup de situations, mais on n’est pas assez décisifs et tueurs sur ces temps forts. On rentre à la mi-temps avec un sentiment positif, tu ne peux pas vraiment questionner ce qu’on a fait. On se dit qu’il faut juste continuer, sauf qu’il faut redoubler d’efforts et faire encore plus. C’est ce qu’on ne fait peut-être pas, c’est l’analyse que j’ai aujourd’hui et on y travaille. En étant plus tueurs sur nos temps forts, on se rendrait la vie plus facile et il y aurait plus de maîtrise sur l’ensemble du match, et pas cette différence de niveau qu’il y a par moments (entre les deux mi-temps). On va essayer de mettre des choses en place. »
Un problème d’efficacité plus que d’intensité
« Je ne pense pas que ce soit une question d’intensité. On a regardé les stats, et il n’y a pas de grandes différences d’intensité en première et en deuxième mi-temps. C’est plus un état d’esprit, une question psychologique sur laquelle on va travailler. Il faut qu’on se récompense sur nos temps forts. Si on arrive à avoir un peu plus de rage et avoir l’instinct de marquer, et ne pas se compliquer la vie avec le geste de trop ou le geste parfait, on va se rendre la vie un peu plus facile. »
Source : RC Lens
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