En difficulté en première période, le LOSC s’est imposé dans les tout derniers instants de la rencontre dans le derby face au RC Lens (2-0), samedi, à l’occasion de la 9e journée de Ligue 1. Le tout grâce à une force de caractère et une efficacité glaçante.
Le top
Le coaching gagnant de Bruno Genesio
Mercredi dernier, l’entraîneur lillois avait déjà fait les bons choix face à l’Atletico Madrid (victoire 3-1) en faisant entrer à la 65ᵉ minute Jonathan David, qui se transformera en buteur à la 74ᵉ puis à la 89ᵉ. Un coaching gagnant que Bruno Genesio a réitéré hier soir en faisant entrer Mohamed Bayo à la 83ᵉ, lequel sera buteur à la 90+11ᵉ, preuve de la maîtrise de son effectif. Les entrées de Matias Fernandez-Pardo et de Ngal’ayel Mukau (66ᵉ tous les deux) auront également apporté du sang neuf dans une équipe lilloise parfois en manque de fraîcheur. Encore une fois ce soir, l’ancien tacticien lyonnais semble avoir la confiance de tout son effectif, qui le lui rend merveilleusement sur le terrain.
Le flop
Le faible apport des ailes
Hier soir, la clé n’aura pas été les ailes pour le LOSC, qui a fait face à une défense lensoise fortifiée. Sûrement un coup tactique de Will Still, qui a choisi de bloquer coûte que coûte Edon Zhegrova et Osame Sahraoui, tous deux muets tout au long de la rencontre. Thomas Meunier et Gabriel Gudmundsson n’ont pas non plus été dans un grand soir offensivement, privilégiant la stabilité défensive dans une défense à quatre très compacte. L’entrée d’Aïssa Mandi à la 62ᵉ minute (à la place de Gudmundsson) ne fera que confirmer le choix de Bruno Genesio de densifier sa défense.
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport