Déjà très contesté – au sein même du club – depuis de longs mois, John Williams est encore un peu plus dans l’oeil du cyclone depuis sa prise de fonctions à Bordeaux, où il oeuvre depuis cet été en parallèle de son travail à l’Amiens SC. Une situation inédite qui ne pose aucun problème à Bernard Joannin, qui regrette davantage que son bras droit ne parvienne pas à réaliser certaines ventes. Explications.
John Williams à Bordeaux, tout sauf un problème
« John Williams n’est pas un salarié du club, c’est un prestataire de services, essentiellement orienté sur la vente et l’achat de joueurs. De ce fait, dans son contrat, il est spécifié qu’il habite à Anglet. Au mois de juin, John (Williams) m’a appelé et m’a demandé si je voyais un inconvénient à ce qu’il puisse participer à la constitution d’une équipe pour le club de Bordeaux. Déjà, je pense que Bordeaux est un très grand club français, qui a été champion de France, qui a connu des heures de gloire en coupe d’Europe.
Que le club d’Amiens, par l’intermédiaire de John, lui donne un coup de main, me semblait quelque chose d’honorable. Qui plus est, Bordeaux nous doit encore le transfert de (Aliou) Badji et il n’a pas les moyens actuellement de nous le payer. Si, par chance, Bordeaux fait un bon championnat et remonte en National, et pourquoi pas, l’année d’après, en Ligue 2. Nous aurons peut-être la possibilité de revoir cette créance. Après un dialogue avec John, toutes ces choses ont fait que je lui ai donné cette autorisation. »
John Williams fragilisé à Amiens ?
« Nous discutons et je lui ai dit qu’il pouvait nettement faire mieux. Pas en recrutement, plutôt au niveau des ventes. J’ai expliqué l’économie actuelle du football, nous avons besoin de vendre certains joueurs. Si ces ventes se font, elles seront compensées par les valeurs montantes de notre centre de formation, nous n’hésiterons pas aussi à faire venir des joueurs pour compenser ces départs. Par le passé, John (Williams) a vendu des joueurs de manière importante. Rappelez-vous le petit George (Ilenikhena, ndlr) qui est parti à Antwerp et qui est à Monaco actuellement. Il est parti pour plus de 6,5 millions. Il ne faut pas l’oublier et cela nous permet de garder nos entraîneurs du centre de formation, de faire face aux frais de ce centre de formation, dont le budget est de 3,5 à 4 millions d’euros. »
Et donc on apprend que l’ASC, en plus d’être une entreprise de spectacle, est aussi un organisme de crédit ?.. 🙂
On a laissé Badji à Bordeaux (dont les finances étaient déjà mal en point à l’époque) et maintenant on attend toujours que Bordeaux paye ses dettes ?…… et tout cela sous réserve qu’il remonte en national puis en L2 ?…. on marche vraiment sur la tête ! MDR
Omar Daf sélectionneur du Sénégal bientôt ?
« J’ai expliqué l’économie actuelle du football » => Maitre Joannin enseigne à Williams c’est rigolo! Moi je préfère les cours d’Edwin Pindi (Président de Dunkerque) , il est 3eme avec 6M€ de budget de moins que l’ASC, et il a 4 avant centre quand nous il parait qu’on a les moyens d’en avoir qu’un seul. Si Louis Mafouta se blesse on gagne plus un match, c’est aussi simple que ça…. Nos dirigeants devraient aller faire un stage à Dunkerque sur le thème « comment être ambitieux en L2 sans gros moyens » , c’est pas loin.
Edwin Pindi est president , il n est pas proprietaire du club…dunkerque est un club ambitieux et en reussite, mais Edwin ne s engage pas financierement de maniere personelle dans le fonctionnement du club?
Non, le propriétaire est un Turc qui possède aussi Samsunspor mais ne s’occupe pas du recrutement. Le recrutement à Dunkerque c’est Demba Ba et surtout le jeune et talentueux Romain Decool, 32 ans, qui était aux manettes déjà à Clermont à l’étage du dessus. Avec des moyens limités ils ont pris de très bons joueurs, ont réussi à prolonger Bardeli qui était très convoité, du grand art! Decool est un nordiste, vraiment doué et passionné, à l’ASC il aurait pu avoir une place intéressante mais… exit JW!
J’apporte ma contribution au débat en précisant qu’Edwin Pindi n’est plus à Dunkerque. Il est désormais à Troyes, où il a retrouvé une cargaison d’ex-Amiénois.
Il prendra le poste à Troyes le 18 octobre prochain pour être précis, merci Romain j’avais pas vu l’info
Bla bla. Comme d’habitude