Suite à plusieurs matches nuls, dont certains à l’issue de scénarios assez rocambolesques, le VAFC a concédé sa toute première défaite de la saison, mercredi à Orléans (4-1) à l’occasion de la rencontre en retard de la 2e journée de National.
Le VAFC face à ses limites
Après la buvette du stade de la Source en août dernier, provoquant l’arrêt définitif de la rencontre, c’est cette fois-ci la défense du VAFC qui a pris feu, encaissant quatre buts face à une équipe de l’US Orléans clairement un cran au-dessus. « C’est un match à oublier, avouait Ahmed Kantari à l’issue de la rencontre, auprès de nos confrères de la Voix du Nord. Ça arrive un trou d’air comme ça dans une saison. A chaque fois qu’il y avait un duel, le ballon était pour un Orléanais. Ce (mercredi) soir, on n’a ni le contenu ni le résultat ».
Sur ce point, difficile de donner tort à l’ancien défenseur, tous les clubs connaissant des accidents au cours d’une saison. Néanmoins, cette lourde défaite fait suite à plusieurs sorties plus ou moins rassurantes, aux allures d’avertissements. Contre Concarneau, le VAFC a par exemple mené de trois buts, avant de s’écrouler dans les vingt dernières minutes. Face à Villefranche, vendredi dernier, Antoine Valerio était venu égaliser au bout du temps réglementaire.
Surtout, la formation d’Ahmed Kantari ne donne pas le sentiment de progresser. Bien au contraire, même. Après un début de saison extrêmement encourageant, les Valenciennois plafonnent voire même régressent, notamment défensivement depuis la blessure de leur capitaine Bakaye Dibassy, dont le retour est espéré pour le mois de janvier. Et à Orléans, c’est avec une équipe extrêmement amoindrie que le VAFC est allé s’incliner, sans jamais avoir fait illusion.
Preuve s’il le fallait que l’effectif actuel n’est pas suffisamment compétitif et conséquent pour tenir le choc sur la durée et ainsi se mêler à la lutte pour la montée en Ligue 2, ce qui reste pourtant l’objectif clairement affiché par le club.
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