Si un accord avait été trouvé avec la LFP sur la base de la diffusion d’un match contre 100 millions d’euros annuels dont 20 de sponsoring, beIN Sports et la Ligue n’ont toujours pas signé de contrat. En cause, la volonté de co-diffusion de la part de la chaîne franco-qatarienne, qui n’a toujours pas honoré le premier paiement auprès des clubs.
Le feuilleton des droits TV de la Ligue 1 s’était déjà étiré en longueur lors des derniers mois. Et si un accord avait été trouvé, il n’est pas toujours pas définitivement réglé, comme le rapporte L’Équipe. Et pour cause, le contrat avec beIN Sports n’a pas été signé et la chaîne franco-qatarienne n’a donc toujours pas honoré le premier versement des droits aux clubs français, qui ont été amputé de 24% de leurs revenus liés aux droits TV le 30 août dernier. BeIN Sports, dont les 100 millions d’euros apportés à la Ligue 1 se répartissent en 80 millions de droits et 20 de sponsoring, veut d’abord trouver un accord total avec le LFP.
Toujours selon le quotidien, le principal point bloquant se situe sur la question de la co-diffusion, que souhaite la chaîne, possiblement en partenariat avec son allié Canal+. La LFP s’y oppose, arguant que l’appel d’offres prévoyaient un nombre de diffuseurs limité à deux au maximum (DAZN et beIN actuellement) et qu’un troisième acteur rendrait l’offre illisible auprès du public. D’autant que si ce droit était accordé à beIN, il pourrait faire office de jurisprudence, permettant à DAZN d’en profiter également et d’élargir encore une offre déjà critiquée.
Autre solution à disposition du groupe franco-qatarien : la cession complète de son seul match de Ligue 1 par journée, permise par la Ligue. Mais ce n’est pour l’heure pas l’option privilégiée par beIN Sports, également chahutée par les supporters de Ligue 2 et qui doit aussi finaliser les contrats de sponsoring alors que bon nombre de clubs sont refroidis à l’idée de faire la pub du Qatar, parfois au détriment de leurs propres sponsors.
Crédits photo : Alexandre Dimou/Icon Sport