A bientôt 33 ans (ndlr : le 12 septembre prochain), Thomas Meunier fait partie des éléments les plus expérimentés du LOSC cette saison. Et celle-expérience pourrait bien s’avérer précieuse lors du match retour contre Fenerbahçe, mardi soir pour le compte du troisième tour préliminaire de Ligue de Champions. Et même au-delà de ce rendez-vous crucial pour la saison lilloise.
Thomas Meunier, le grand-frère
Après Virton, Bruges, Paris, Dortmund et une pige de six mois à Trabzonspor, Thomas Meunier a décidé de revenir en France en s’engageant avec le LOSC. Professionnel depuis 2011, le Belge a représenté sa sélection à 66 reprises, disputé autant de matches de coupe d’Europe, sans oublier les 300 et quelques matches en championnat ou en coupes nationales à son actif avec ses différents clubs.
En quête de polyvalence et d’expérience pour encadrer sa jeune garde défensive (Santos, Diakité, Alexsandro), le LOSC pouvait difficilement faire mieux en terme de profil. « Mon but est d’aider, d’encadrer, de montrer l’exemple, détaille Thomas Meunier. Il faut avoir la bonne philosophie, la bonne mentalité. Je les accompagne au quotidien, je suis toujours ouvert. Je joue mon rôle de grand-frère ».
Comme un poisson dans l’eau
Le tout auprès de jeunes joueurs « à l’écoute et qui ont pas mal de qualités ». « J’ai vraiment été impressionné par la qualité de certains joueurs de l’équipe réserve, ajoute le défenseur belge. Pour le futur, Lille a vraiment toute chance de sortir de bons joueurs qui viennent de leur académie. » En attendant, le présent s’écrit avec Thomas Meunier, plus à l’aise que jamais dans le système de jeu déployé par Bruno Genesio depuis deux matches, à savoir un 3-4-3 le voyant évoluer défenseur central droit.
« C’est un système que j’apprécie. J’ai joué plusieurs fois comme ça à Dortmund, rappelle-t-il. Cela s’est toujours bien passé. Jouer à trois derrière, ça veut aussi dire que la philosophie est offensive. Ça me plaît. Ce n’est pas comme si j’étais acculé dans mes 16 mètres, dans une défense à quatre, à défendre en bloc pendant toute la rencontre. On est là pour faire le jeu, je peux clairement participer, le staff me laisse de la liberté en phase de possession. Je ne me sens pas freiné par le fait d’être défenseur central. »
Et si l’heure est encore à la découverte et à la création d’automatismes, Thomas Meunier assure avoir déjà une « bonne entente » avec Alexsandro et Bafodé Diakité, ses deux partenaires de l’axe défensif. « Ce sont des mecs concernés à 1000% par leur métier, leur passion. C’est facile de communiquer avec eux, apprécie Meunier. Il n’y a jamais de dispute, on peut se dire les choses de façon assez authentique. Il n’y aura jamais d’animosité. Ils donnent toujours tout quand ils sont sur le terrain.«
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport