Face à ses limites et en dépit d’une implication totale, l’Amiens SC a péniblement tenu en échec le FC Metz (1-1), samedi à l’occasion de son ultime match de préparation. S’il salue l’état d’esprit de son groupe, Omar Daf est également extrêmement lucide à propos du niveau actuel de son équipe. Entretien.
Quels enseignements pouvez-vous tirer de ce dernier match de préparation pour l’Amiens SC ?
Physiquement, on est prêts. Tactiquement, les garçons ont répondu à mes attentes. Sur le plan offensif, on avait des absents de taille, raison pour laquelle on a manqué de créativité sur ce match. Il y avait deux absents de trop, nos deux meilleurs éléments offensifs. On connaît l’importance de Louis (Mafouta) et d’Antoine (Leautey). Heureusement, ils ne sont que malades. Antoine n’est pas bien depuis le début de la semaine, on a essayé de le ménager le plus possible. Déjà contre Dunkerque, il était malade. Pour Louis (Mafouta), il était là à la collation mais il a déclaré forfait à 16 heures, sachant qu’il ne s’entraîne pas depuis deux jours. Ce sont des situations qui peuvent aussi arriver dans la saison. C’est bien tombé, parce qu’on se rend compte qu’avec un effectif aussi réduit, ça peut vite arriver. J’espère qu’ils vont bien récupérer, car on aura besoin de toutes nos forces dès le week-end prochain.
Après ce match, on peut mettre en avant votre capacité à résister. Ce sera essentiel mais pas suffisant sur l’ensemble d’une saison de Ligue 2…
On a affronté une équipe qui descend de Ligue 1, qui a gardé pas mal d’éléments. Ils sont armés pour jouer les premières places. C’était important de se confronter à ce genre d’équipe. On a résisté, on a montré une force de caractère. On a été menés, on a su rester serein, continuer à travailler. Il y a eu de bonnes choses au niveau de l’état d’esprit. On va disputer un championnat qui sera relevé, il faut qu’on dispose de plus de forces offensives pour gagner ce genre de rencontre.
Ne pas perdre une semaine après la déroute contre Metz, c’était important pour le groupe, notamment les plus jeunes…
Avec le onze de départ, on sait qu’en les poussant sur 90 minutes ça reste cohérent, même si sur ce match, face à cette équipe, ça a été dur. Ils ont de la force, de l’impact, techniquement c’est aussi très bon. La difficulté sera sur la durée, être capable de répéter ce genre de performance avec le même onze. D’autres joueurs devront se mettre à niveau rapidement pour tenir face à ce genre d’équipe.
Peut-on parler d’inquiétude à une semaine de la reprise, avec l’effectif actuel de l’Amiens SC ?
Quand il y a des incertitudes, des absents, on peut tout de suite être en difficulté. On connaît les réalités du club cette saison, les dirigeants se sont exprimés. Je vais rester positif et optimiste, travailler nuit et jour pour faire travailler cet effectif et tirer le maximum. Sur un temps plus court, ça peut passer pour certains. Maintenant, on doit réussir à en pousser certains pour que ça puisse tenir 50-60 voire 90 minutes.
Quand vous débutez le match avec ce banc, que vous dîtes-vous ?
(Silence) Quand on débute avec ce banc, on sait qu’on n’a pas beaucoup de forces offensives. On travaille, on exploite notre potentiel au maximum. Sur ce match, on a exploité notre potentiel au maximum. On travaille dur, mais on ne peut pas faire de miracles. On connaît l’importance que le banc de touche peut avoir en fin de match ou avec l’enchaînement des matches. C’est l’effectif à ma disposition, on va s’adapter et aller au combat avec nos forces vives.
Vous abordez donc la saison avec davantage d’incertitudes que de certitudes…
Forcément, oui. Quand on part avec autant de joueurs qui découvrent ce niveau… On peut avoir de bonnes surprises, mais sur les moments difficiles, il va falloir leur donner de la confiance, de la sérénité. Pour certains, il y a beaucoup d’incertitudes.
Visiblement, votre président a pris conscience que ça allait être difficile…
On s’est vu avant le match. On aura le temps de se voir en début de semaine pour débriefer de ce match et surtout de la saison à venir. Je suis conscient de ce qui nous attend, je connais très bien cette division. Il faut d’autres arguments pour battre ce genre d’équipe.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
La saison des Abriel, Suarez, Outrebon, ben kalfallah,Griffit…2003?
Ils n etaient pas bien vieux non plus…et nous avions vecu une saison interessante de memoire..
Des matches le vendredi soir, pour supporter une équipe d’u23 qui joue le maintien
Beau programme ! Ça donne envie
On a découvert Andrea Parsy, Louis Moussier, des jeunes attaquants sympathiques. Si on était l’US Camon ça serait un banc de touche prometteur. Et puis Rayan Lutin dans une imitation de Kakuta. Là ça s’appelle un gag. Pour aborder la L2, et même pas en caméra cachée. Il faudrait redevenir sérieux, le 16 c’est pas Metz qui répète ses gammes en ronronnant et nous offre un but. Ca sera la compétition.
Vous etes dur Philso, j ai vu un Lutin interessant…mais dans un role de « bon second couteau »
Il y a des jeunes qui seront interessants mais si ils sont dans une dynamique d une equipe en confiance..
Si les defaites venaient a s accumuler, quelles reactions auront ces joueurs?
Cette saison va vraiment etre un test grandeur nature
je trouve que cela s’ appelle pas un test mais une mission quasi impossible a relever si nous recrutons pas dés maintenant des joueurs du niveau de la ligue1 ou ligue2 avec bcp d’ expérience, c’ est direction le National l’ année prochaine avec cette classe biberon,c’ est mal barré