Alors que les négociations de gré à gré se poursuivent pour les droits TV de la Ligue 1 sur la période de 2024-2029, les sphères politiques s’emmêlent pour trouver une solution. BeIN Sports, favori depuis quelques semaines pour reprendre le flambeau, reste pourtant dans l’attente face aux exigences de la Ligue de Football Professionnel (LFP).
Les FAI, facteurs X de la vente des droits TV ?
C’est un feuilleton au dénouement éminemment attendu. Pourtant, à l’heure où les passages devant la DNCG approchent, l’absence de verdict fait davantage craindre les clubs français et leur président. C’est dans ce contexte brûlant que, d’après les informations de “l’After Foot” (RMC), les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) que sont Free, Bouygues, SFR ou encore Orange subissent désormais « une pression politique […] pour qu’ils prennent cette chaîne de Ligue 1 et la distribuent. Si ces FAI intègrent cette chaîne, ils doivent la payer », détaille Gilbert Brisbois, présentateur de l’émission.
De son côté, beIN Sports, chaîne qatarie liée, de facto, au PSG, reste tapis dans l’ombre malgré son étiquette de sauveur du football français. Pourquoi ? « Tout Qataris soient-ils, ils essaient d’être hyper rationnels dans ce qu’ils font, décrypte Loïc Briley, journaliste RMC Sport spécialisé sur le sujet. Les trous de plusieurs centaines de millions d’euros, ce n’était pas prévu au business plan. Sur le principe, ils sont d’accord pour y aller et ils vont y aller. Mais y aller aux montants réclamés par Vincent Labrune – au moins 700 millions d’euros pour le domestique (850 millions envisagés avec les droits internationaux, ndlr) -, c’est niet ! » Ainsi, beIN Sports patiente en attendant l’aide financière du groupe Canal, son allié qui profiterait aussi de l’acquisition du produit par la chaîne qatarie puisque celle-ci est exclusivement distribuée sur myCANAL, le service de distribution de Canal+.
Problème : « Canal ne veut pas », assure Loïc Briley. Dès lors, un compromis avec les FAI est à l’étude afin de faire baisser la facture à beIN Sports, sans pour autant que cela s’avère suffisant aux yeux de la chaîne qatarie. « Il faut que Canal entre dans la danse pour faire baisser la facture des Qataris et accéder aux objectifs de la Ligue, analyse le journaliste. Sauf que vu les antécédents et la guerre d’égo entre Canal et la Ligue, et entre Maxime Saada, Vincent Bolloré et Vincent Labrune, pour l’instant tout est bloqué. » Autrement dit, le football français n’est toujours pas près de voir le bout du tunnel.
Crédits photo : Sandra Ruhaut/Icon Sport
Labrune a pris merde des autres, ils ont voulu d’une ligue 1 à 1,153 milliards, il avait signé ce contrat en 2018, mediapro (780 millions) via la chaîne téléfoot (qui a même du faire un chèque à TF1 pour que la chaîne porte ce nom), et Bein (332 millions). Le 1er n’a pas assuré son contrat, Labrune à du faire un appel d’offre, qui s’est vu infructueux, Macron a dû intervenir pour que Canal diffuse la compétions jusqu’à sa fin, et pareil pour les saison suivantes avec Amazon. Canal + sentais déjà par les anciens directeur pour l’argent.
Changer de président de la fédération et ensuite canal plus reviendra c est simple mais il faut être courageux pour virer l incompétent Labrune