Équipe d’une inconstance chronique ces dernières saisons, Monaco a trouvé sa vitesse de croisière pour se hisser à la seconde place de Ligue 1 et aborder la réception du LOSC, mercredi (21 heures), ainsi que ce sprint final avec le plein de certitudes. Présentation.
Monaco a retrouvé de sa superbe
L’AS Monaco de la fin d’été, celle que l’on aurait pu croire capable de rivaliser avec le Paris Saint-Germain sur la durée, est peut-être bien de retour. Redevenu dauphin des Parisiens, le club du Rocher surfe sur une vague éminemment positive avant d’accueillir le LOSC, candidat à la Ligue des champions. Cela tombe bien, Monaco vient de disposer, ce week-end, de Brest, ancien deuxième de Ligue 1 (0-2). Un retour au premier plan, après un hiver poussif, qui ne doit rien au hasard.
D’une part, Adi Hütter, arrivé sur le banc monégasque l’été dernier, a fait des choix forts. Exit Philipp Köhn, gardien arrivé contre dix millions d’euros en provenance de Salzbourg mais décevant ; place à Radoslaw Majecki, habituel numéro deux. Depuis le changement de statut du Polonais fin février, l’ASM est invaincue, soit sept matches d’invincibilité malgré un calendrier compliqué (Lens, PSG, Rennes, Brest…). Peu convaincant depuis son recrutement, Folarin Balogun est désormais devenu un supersub l’investissement d’une trentaine de millions l’été dernier. Le technicien autrichien, sans scrupule pour trouver la bonne formule, a aussi réhabilité Takumi Minamino, transparent la saison passée, pour en faire le dépositaire du jeu monégasque dès l’été, en compagnie d’Aleksandr Golobin, entre autres.
Le joueur à suivre : Maghnes Akliouche
En termes de révélation, Maghnes Akliouche est sur le haut du panier. Dans la lignée du tout jeune Eliesse Ben Seghir (19 ans) qui a explosé la saison passée, Maghnes Akliouche, à l’éclosion plus tardive (22 ans), est la nouvelle pépite princière. Discret dans la rotation les saisons précédentes, le milieu offensif a définitivement pris le pli de la Ligue 1 ces derniers mois. À tel point qu’il s’est imposé dans le onze de départ monégasque, sur l’aile droite, pour ne quasiment plus en sortir en 2024 (11 matches, 9 titularisations). Sur cette deuxième partie d’exercice, le Franco-Algérien en déjà est à quatre buts et deux passes décisives en Ligue 1, mais fait surtout des différences dans le jeu par sa qualité technique au-dessus de la moyenne et son élégance balle au pied, à l’image de son bijou à Metz (2-5). Le LOSC et Ismaily sont prévenus.
Crédits photo : Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
MONACO – LOSC
29e journée de Ligue 1
Mercredi 24 avril, 21 heures
Stade Louis II, Monaco
