Légende du LOSC où il aura passé huit ans de sa carrière (2008-2016), Florent Balmont a le club lillois ancré dans la peau. Mais l’ancien milieu, aujourd’hui âgé de 44 ans, aurait très bien pu ne jamais poser les pieds à Luchin tant il était courtisé, et aussi plonger dès son arrivée à Lille après un cambriolage éminemment violent. Un récit auprès de Kop Football.
Le LOSC point d’orgue d’une longue carrière
« Le LOSC, c’est les belles années. Mes 19 ans de carrière ont été à chaque fois de belles années. Je me suis régalé chaque année et dans chaque club. Lille, c’est là où je suis resté le plus longtemps, là où j’ai fait le doublé, là où j’ai aussi découvert la Ligue des champions, la Ligue Europa et beaucoup de choses. Pour moi, ce maillot est sacré, le Nord est sacré. J’y ai rencontré beaucoup d’amis, les supporters ont été magnifiques comme dans tous les clubs où je suis passé. Mais ce club reste quand même celui qui m’a marqué dans ma carrière.
Tout proche de signer à Marseille
Juste avant d’y signer, j’ai failli signer à l’OM qui était sur moi. J’étais sur une shortlist où Benoit Cheyrou avait été finalement choisi – ils ne se sont pas trompés parce que c’était un super joueur. Après, j’ai eu l’opportunité de Lille. Monaco m’avait aussi proposé quelque chose, mais j’avais pris ma décision et je m’étais engagé avec Lille. Si je regrette l’OM ? Pas du tout ! Mais c’est vrai que ça aurait un club qui ne m’aurait pas déranger, avec son ambiance et ses supporters. On est compétiteur, on vit pour cela.
Un cambriolage ultra-violent à son arrivée
C’est un moment de vie qui n’est pas facile. On l’a vécu avec ma femme et mes enfants, ça a été très compliqué car c’était un homejacking très violent. C’était une veille de match (le 4 octobre 2008, ndlr), on s’est fait braquer chez nous. J’ai pris un coup de crosse. Ça nous a encore plus soudés avec ma femme et mes enfants. Ce sont des moments qu’on n’aime pas vivre, mais ça fait partie de la vie et ça m’a aidé. Le club a aussi été présent. J’étais quand même bien marqué et le soir, j’avais préféré joué. Au final, j’avais plutôt fait un bon match parce que je m’étais défoulé sur le terrain. C’était la meilleure réponse.
La recette du doublé
C’était un groupe qu’on avait déjà construit l’année précédente. Cette année-là, on ne s’est pas pris la tête. Comme chaque saison au LOSC, on a mal commencé. On n’avait pas trop de résultats sur les cinq premières journées et petit à petit, on a enchaîné. Dans les résultats, il y a un groupe et une bonne ambiance qui se créent. On se voyait aussi souvent en dehors du terrain. On a vécu la saison sereinement jusqu’à la fin. »
Source : Kop Football
Crédits photo : Dave Winter / Icon Sport