Dans une longue interview accordée au club, Ben Chorley, directeur sportif du VAFC, a dressé le bilan de la saison. L’occasion pour lui de revenir sur ce qui n’a pas été, les infrastructures, le recrutement et l’avenir de VA.
Les raisons d’une saison catastrophique
« Il a y beaucoup de raisons qui expliquent notre relégation. Nous devons être honnête et de mon point de vue, des erreurs ont été commises. Je pense que nous avons repris un club que nous ne connaissions pas vraiment. J’ai déjà participé à des reprises, et tant que vous n’êtes pas dans les bâtiments, vous ne savez pas vraiment ce qu’il y a sous le plancher comme on dit. Il y a beaucoup de choses à régler, que ce soit avec l’équipe, que ce soit au niveau de la discipline, les postes, les personnes dans les différents services. Je dirais surtout en ce qui concerne l’organisation et l’aspect commercial, c’était assez vide, il n’y avait pas assez d’emplois. Nous avons dû dès les premières semaines recréer un club de football. »
Un développement infrastructurel remarquable
« Beaucoup de choses se sont passées et que nous gérons encore aujourd’hui. On a mis en place cette infrastructure en changeant les choses au centre d’entraînement. Comme vous avez pu le voir, nous avons commencé des travaux sur les terrains de football. Ce ne sont pas des excuses, ce sont simplement des faits. Ces trois derniers mois et demi nous n’avons pas pu nous entraîner sur nos terrains, ce qui est très très difficile. Nous avons eu beaucoup de blessures au cours de cette période. Cela s’explique par le fait que nous nous sommes entraînés sur un terrain qui a été négligé.
Nous avons amélioré la salle de sport, la nutrition. Les joueurs prennent un petit-déjeuner et le déjeuner, ce qui signifie que nous pouvons contrôler davantage la forme physique, la façon dont ils dorment, la façon dont ils se déplacent, ce qui est un gage de professionnalisme. Le professionnalisme, le dévouement et la discipline sont les trois choses les plus importantes pour être footballeur »
Un contexte délicat dès l’été 2023
« Lors de mon arrivée, quatre joueurs ont frappé à ma porte pour me dire qu’ils souhaitaient partir, ce qui est difficile à accepter. C’est quelque chose qui vous surprend mais que vous devez gérer. En janvier nous avons dû gérer deux ou trois de ces joueurs. Cela nous a mis des bâtons dans les roues. Nous avons repris une équipe malheureuse. Au vu des classements lors de ces dernières années, c’est un club qui n’est pas habitué à gagner. Nous voulons changer cela. Nous avons donc recruté des joueurs qui sont habitués à gagner des championnats. Cela n’a pas fonctionné avec certains, et nous devons en assumer la responsabilité. »
Un recrutement inadapté pour la Ligue 2 ?
« Nous avons des joueurs internationaux. Valenciennes n’a jamais eu cinq ou six internationaux. Ce sont des joueurs qui vont faire leurs preuves. À aucun moment nous n’avons pensé que ce serait facile. Nous n’avons jamais sous-estimé le championnat. Je pense que nous avons des joueurs expérimentés comme Jean Louchet, Sacha Bansé, Andrew Jung ou encore Anthony Knockaert. Certains joueurs ont joué à un niveau plus élevé que la Ligue 2. Je ne pense pas que le manque d’expérience en Ligue 2 devrait être une excuse. Nous avons fait venir des joueurs, certains ont été une réussite, d’autres non. Mais il y a aussi de vraies réussites comme Joachim Kayi Sanda, Souleymane Basse, Manga Foe Ondoa ou encore Tanguy Lienard. Les jeunes joueurs qui sont arrivés dans l’équipe première sont des réussites et feront partie de l’équipe l’année prochaine. »
Une méthodologie de recrutement novatrice
« Lorsque nous sommes arrivés, il y avait une structure de recrutement, mais pas une véritable structure, de planification ou de plateforme pour observer les joueurs ou établir des contacts avec eux. Nous avons donc créé une équipe de recruteurs avec Mathieu Frison à sa tête. Il a un passé fantastique en tant que scout (au LOSC, ndlr), de nombreux contacts. Il est jeune, a très, très envie de réussir, voyage beaucoup en France. Ses connaissances sont inégalables. Il y a deux autres recruteurs : un en Belgique, un aux Pays-Bas. Et à Sport Republic, on a une multitude de recruteurs et d’analystes en recrutement qui travaillent en étroite collaboration avec moi et dans les clubs. Nous ne pourrions pas recruter de joueurs comme Mathias Oyewusi ou Flamarion si nous ne regardions pas des centaines et des centaines de matches par semaine et que nous n’avions pas de recruteurs qui travaillent 24 heures sur 24 avec la vidéo et les datas.
On ne veut pas seulement recruter des joueurs en fin de contrat en National ou en Ligue 2. On trouve de bons joueurs de cette manière. Mais nous voulons de volonté, de caractère, de l’envie de bien faire. Je pense que dans notre recrutement, c’est ce que nous obtenons en ce moment. L’entraîneur est toujours consulté à propos de notre recrutement. C’est toujours le cas. Il donne son avis et peut dire non, sans problème, s’il a de trop gros doutes sur son incorporation dans le projet ou dans le vestiaire. Nous ne signons jamais un contrat que tout le monde n’a pas approuvé. C’est très important. »
Sport Republic, une mentalité nouvelle
« Nous avons parlé d’expérience, nous pouvons mettre en place notre méthodologie et notre infrastructure pour la saison prochaine. Les travaux sur les terrains ont commencé en avril, nous avons des chefs dédiés pour la nutrition. Tout cela n’était pas en place à notre arrivée. Nous devons être professionnels en créant un environnement propice à la victoire. C’est un projet à long terme avec un stade fantastique, un centre de formation fantastique. Et maintenant, nous voulons construire une équipe fantastique. Le travail administratif réalisé est aussi fantastique. Nous essayons d’améliorer chaque individu et chaque secteur du club, pas à pas. Mais cela prend du temps. 18 joueurs sont partis cet été, 18 autres sont arrivés. Là aussi, cela prend du temps pour construire une camaraderie et de la confiance. Les supporters ne veulent pas entendre cela. Mais la saison prochaine, nous serons de retour en Ligue 2. Cela doit être notre objectif. »
Ben Chorley, entre accueil chaleureux et sacrifices
« Je vis ici depuis neuf mois. Je crois que j’ai mangé dans tous les restaurants de la ville (sourire). J’aime beaucoup la ville, j’ai créé de très bonnes amitiés, notamment avec les propriétaires de restaurant parce que je mange seul (sourire). Les gens ont été très gentils, ils m’aident avec le français et je suis accepté. Il faut faire des sacrifices. Je suis loin de ma famille, de ma femme, de mes deux enfants, et c’est le football. Ce week-end, je manque l’anniversaire de mon fils (sourire). Ce n’est pas l’idéal, mais je dois me consacrer au VAFC pour que ce soit un succès. »
Le vrai début d’aventure prévu cet été ?
« Je veux des joueurs qui comprennent ce qu’est la Ligue 2 et le National. Je veux pouvoir voir l’esprit de Valenciennes dans cette équipe : travailler dur, ne jamais abandonner, l’envie, la force. Nous devrons montrer cela aux supporters et aux propriétaires la saison prochaine, qu’ils peuvent voir notre ADN dans nos performances. À savoir la force, la discipline, l’envie de bien faire. Nous n’abandonnerons jamais. Dès que l’arbitre sifflera le début du match, nous devrons nous battre. Il le faut. »
Source : VAFC
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
Le problème ce n est pas eux c est le prédécesseur qui leurs a mis à l envers comme ils nous l’a mise Celui qui croyait gérer un club de foot comme c est entreprises. Merci Eddy de nous avoir laissé ton héritage tu auras marqué l histoire du club à jamais
Je suis pas d’accord, il a observe VA depuis Fevrier 2023, il connaissait donc les forces et faiblesses de l’equipe premiere. il aurait pu offrir un contrat a Adrian Grbic,une valeure sur qui nous avez sauve l’annee derniere. Mais non il a mise sur des 3eme couteaux de pays exotiques. toutes ses recrues ont flanches, toutes! et quand il annonce que on a LE MEILLEUR DEFENSEUR CENTRAL AU MONDE (Joachim Kayi Sanda) il perd toute credibilitee!
Il est simplement venue pour faire du trading de joueur et se plante avec son incompetence. et si c’est vraiment un projet a long terme, alors pourquoi sa famille vit toujours a Londre ?
Totalement hors sujet ce commentaire !!! Les responsables de ce fiasco sont les dirigeants actuels et surtout l’entraîneur MACIEL qui aurait dû être évincé bien avant les matchs retour….
Incompétence dans ses choix sportifs
Il doit passer la main
SR à une grande responsabilité dans notre relégation
il vie sur une autre planete ! Il est completement incompetent! Il donne une liste d’excuses sans jamais prendre la responsabilite de sa gestion desatreuse! Il pouvait embaucher Thierry Lauret un ancien de la maison, mais non il mise tout sur Kantari. Et regardez la situation de la reserve en National 3! Relegable aussi! Sport Republic et Chorley c’est le desastre!
Vous êtes des nuls pas d’autres ??¿???????????
il est pas credible, quand il annonce « on a LE MEILLEUR DEFENSEUR CENTRAL AU MONDE (Joachim Kayi Sanda) » pourquoi pas le meilleur de toute la galaxie ? I est pire qu’eddy dans le mensonge et la demagogie!
quel charlot! , regarder la situation de Southampton FC… Sport Republic sont des incapables, ils vont se ramasser la figure.