Après Jack Lahne courant décembre, ce sont Chabel Gomez et Josué Chibozo, tous deux de retour de prêts, qui sont venus garnir un effectif déjà bien conséquent à l’Amiens SC. De quoi représenter une difficulté supplémentaire pour Omar Daf, comme l’ont connu bon nombre de ses prédécesseurs.
Omar Daf, avec combien de joueurs travaillez-vous actuellement ?
(Silence) On doit être 30.
Est-ce un hasard si vos bonnes séries de résultats ont eu lieu en août et en janvier, quand le règlement vous donne le droit de réduire le groupe ?
(Silence) C’est toujours difficile à expliquer. Il est vrai qu’après les périodes de mercato, l’effectif est chamboulé avec les départs et les arrivées. Est-ce en lien ? Je ne sais pas. Une chose est sûre, c’est que les joueurs qui nous ont rejoint, cet été ou cet hiver, n’étaient pas au meilleur de leur forme. Il a fallu aussi faire leur réathlétisation pour qu’ils puissent rattraper le groupe. C’est comme ça, c’est notre situation. Il faut aussi intégrer ces joueurs-là.
Vous parlez des joueurs qui arrivent. Il y a aussi les joueurs qui sont aujourd’hui en dehors des plans du club et qui vont s’entraîner avec la réserve pendant la période de mercato et qu’il faut réintégrer par la suite. Cela gonfle les rangs, cela peut aussi changer l’énergie aussi du groupe…
On le gère et ça se passe plutôt bien. Avec le staff, on a un bon groupe. Les mecs ont compris leurs devoirs aussi. Un cadre est mis en place, les joueurs adhèrent à ce cadre. On essaie d’avancer du mieux possible.
Propos recueillis par Romain PECHON