Après sa qualification en Coupe de France, les joueurs du VAFC doivent se concentrer sur le championnat. Valenciennes se déplace à Auxerre, actuellement premier de Ligue 2 et en bonne voie pour monter en Ligue 1. La tâche ne sera pas facile pour les joueurs d’Ahmed Kantari mais ils devront profiter de la dynamique positive acquise en Coupe.
Ce n’est pas trop dur de switcher sur le match d’Auxerre de demain ?
« C’est moins difficile de switcher dans ce sens-là que dans l’autre. Après une victoire, on arrive à switcher plus facilement qu’après la défaite contre Rodez. Je l’avais souligné en conférence de presse après le match, je tirais un coup de chapeau aux joueurs parce qu’ils avaient réussi à se remobiliser en 2-3 jours. Là ils n’ont pas besoin de remobiliser, ils le sont déjà. Ils vont devoir surfer sur cette qualification. Ce que je leur demande c’est de surfer et jouer avec beaucoup de liberté et beaucoup d’enthousiaste. »
Ça peut amener une dynamique positive ?
« Oui ça va impacter forcément. Être qualifié en demi-finale de Coupe de France, on en prend un peu plus la mesure aujourd’hui, mais on est quand même dans le dernier carré. Pour une équipe qui est dernière en Ligue 2, ce n’est pas un hasard. C’est que les mecs mentalement, ils ont réussi à se mobiliser sur les tours de Coupe. Ça doit leur donner confiance sur le fait qu’ils sont capables d’être fort psychologiquement. Et ce doute qu’ils ont en championnat depuis huit mois, il faut vraiment le balayer. »
L’ambiance va être bonne jusqu’au début avril ?
« L’être humain a besoin d’objectif. Cet objectif de demi-finale qui arrive le 3 avril dans cinq semaines, c’est le phare qu’on voit au loin. Forcément les joueurs ont ça dans un coin de leur tête et quand on a un objectif on a envie d’aller de l’avant. Ça va les aider à avancer, à faire des efforts et à souffrir pour pouvoir atteindre cet objectif. »
Comment abordez-vous le mois de mars où vous allez affronter trois des quatre premiers du championnat ?
« Ça va être vertigineux, rien sur le match de demain, l’écart qu’il y a entre nous et Auxerre, il est grand. Il va falloir redoubler d’effort mais encore une fois on ne sera pas favori, comme il s’est passé contre Rouen. Pour les avoir vécus ces moments-là, quand on arrive dans le sprint final et qu’on joue la montée, il faut assumer, ce n’est pas évident en tant que joueurs de jouer avec la pression de la montée. Les équipes que l’on va rencontrer ils l’auront, c’est une pression positive mais ils l’auront cette pression-là. »
Quels sont pour vous les angles d’attaque de cette équipe ?
« C’est une équipe qui a déjà très peu de failles. Elle prend très peu de buts, 26 depuis le début d’année, 51 buts marqués de manière différente, sur des coups de pieds arrêtés, sur des jeux de côtés, sur de la profondeur, sur de jeu combiné dans l’axe. S’ils sont là-haut c’est qu’ils remplissent beaucoup de cases. Des failles il y en a très peu mais il y en a quelques-unes. De tout façon, dans un match, quel que soit l’adversaire, on trouve à un moment donné des failles. On en parlera nous demain matin tranquillement avec les joueurs, parce qu’on est dans un enchaînement et aujourd’hui on était encore dans beaucoup de récupération. On verra en fonction de l’état de chacun quelle stratégie on mettre en place. Forcément on ira là-bas avec une stratégie pour prendre des points. »
Les derniers entraînements n’ont pas été très poussés ?
« Il y a eu de la récupération hier avec de la compensation pour les joueurs qui avaient moins de temps de jeu. Aujourd’hui on a fait une séance commune pour être ensemble. Avec les conditions météorologiques qu’on a eues ce matin, c’était plus une séance de remise en route. On part au vert, on va être ensemble ce soir et demain matin. On aura le temps de rentrer plus en détails sur ce match.
Propos recueillis par Lucas PIRART-GUTIERREZ
Crédit photo : Daniel Derajinski/Icon Sport