Directeur général du VAFC depuis novembre 2023, Yoann Godin était l’invité de l’émission “Lundi, c’est pas fini“ sur la chaîne Twitch de La Voix des Sports. L’occasion pour lui de lancer le quart de finale de Coupe de France face à Rouen, ce mercredi (21 heures).
La fête ne passera que par la victoire
Cela a beau être un « évènement », un « beau match en perspective » et une « belle opportunité » pour le VAFC, le quart de finale de Coupe de France n’en reste pas moins à remporter, et non pas seulement à jouer. « Je crois que quand on arrive en quart de finale, il n’y a plus vraiment de favori, dessine Yoann Godin au micro de La Voix des Sports. Tout le monde a son coup à jouer. Ils jouent à domicile, on sait que le stade va être chaud. C’est un club historique comme peut l’être le VAFC, donc ils ont très envie de passer ce tour-là. Il va falloir montrer encore plus d’envie pour atteindre les demi-finales. (…) L’idée maintenant, c’est qu’il n’y a pas le choix, il faut passer ce tour-là. »
Le sixième auquel VA aura droit cette saison, alors que beaucoup soulignent le parcours plutôt clément du club du Hainaut qui, hormis le Paris FC en seizièmes de finale, n’a affronté que des équipes issues de divisions inférieures jusqu’ici (Haguenau, Mulhouse, Sarreguemines, Saint-Priest). « La réalité, c’est qu’aujourd’hui, en coupe, beaucoup d’équipes d’amateurs battent des équipes professionnelles, rappelle le DG du VAFC. Ce sont de vrais matches piège où vous jouez à l’extérieur avec un accueil particulier. C’est du caractère. Il faut les aborder de manière très professionnelle. On a une belle histoire à raconter cette année grâce à cela. Le club de Rouen, qui est en National, a sorti Toulouse (3-3, 12-11 tab, ndlr) et Monaco (1-1, 6-5 tab, ndlr). On ne va pas rougir de ce qu’on a fait jusqu’à maintenant. »
La dernière occasion pour briller ?
Le club hennuyer n’aura également pas à rougir du monde qu’il fera déplacer à Rouen, au stade Robert-Diochon, pour ce qui pourrait bien être le dernier match à enjeu de la saison valenciennoise. Ils devraient être 700 supporters à faire le déplacement. Preuve, une nouvelle fois, d’un amour inconditionnel, « d’une grande qualité et d’un vrai soutien vis-à-vis de nous ». « Depuis le début de saison, on a des supporters qui ont été là malgré les résultats en Ligue 2, applaudit Yoann Godin. Ils nous ont suivi, ils nous poussent. On l’a encore vu contre Rodez (0-2, ndlr) avec beaucoup de monde au stade malgré la situation. Ils vont être 700 pour mettre le feu et mettre l’ambiance, comme ils ont pu le faire à Dunkerque (2-1, ndlr). On aura besoin d’eux pour passer ce tour-là. Avoir 700 supporters en déplacement, je crois que ce n’est pas arrivé depuis très longtemps. »
Très longtemps, aussi, que le VAFC n’a pas atteint le dernier carré de la Coupe de France. Un tel parcours remonte à 1970 et, hasard du destin, VA avait disposé de Rouen en quart de finale. « C’est une belle opportunité pour le club dans son ensemble, que ce soit les administratifs du club, les supporters mais également le groupe professionnel et les joueurs, se réjouit le directeur général. Ce n’est pas tous les jours qu’ils peuvent disputer un quart et une demi en particulier. On aborde cela avec l’envie, comme pour tout le monde, de passer ce tour-là et de finir dans le top 4. On a hâte d’y être. »
Patience, encore un peu. Et réponse ce mercredi, sur les coups de 23 heures. Ou plus tard, si Rouennais et Valenciennois décident de prolonger le plaisir jusqu’à la séance de tirs au but, dont les Normands se sont fait spécialistes cette saison.
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport