Alors que les semaines à trois matches sont de retour pour le RC Lens puisque la coupe d’Europe a repris ses droits cette semaine, Franck Haise et son staff doivent à nouveau adapter leur approche. Un travail minutieux, calculé et préventif, pour allier au mieux fraîcheur, performance, concurrence et risque de blessure le plus mince possible.
La Ligue Europa, un travail différent
« La première différence par rapport à la Ligue des champions, c’est que la plupart du temps on avait des séries de trois matches en une semaine, et là c’est cinq matches en deux semaines. Et notamment des matches de coupe d’Europe et de championnat très rapprochés parce qu’il n’y a même pas 72 heures cette semaine, et ce sera la même chose la semaine prochaine. On est vraiment très attentif. On le fait depuis un moment, mais on fait des tests de force à J+2, J+3 et J+4. Là, le problème c’est que J+3, c’est déjà le match. Déjà après Strasbourg, on avait des joueurs qui avaient eu plus de difficultés que d’habitude à récupérer sur le plan musculaire.
On va avoir une vision aujourd’hui, j’ai aussi une vision sur la globalité des cinq matches pour avoir de la fraîcheur et éviter de prendre des risques de blessure. Évidemment, quand tout n’est pas reconstruit sur le plan musculaire, le risque de blessure est largement augmenté. Et puis pour amener de la fraîcheur dans un groupe où il y a de la concurrence, qui est très homogène. Il y a des joueurs qui rentrent et qui font de bonnes entrées. L’idée, c’est de travailler sur un cycle macro de deux semaines, même s’il y a toujours des adaptations par rapport à ce que j’ai pu anticiper parfois. Mais il y a évidemment besoin de changer à chaque fois quelques joueurs. »
Franck Haise peut capitaliser sur son groupe
« Aujourd’hui, le seuil de rotation dans le onze de départ dépend de la qualité et de l’homogénéité du groupe. Du ressenti qu’on a avec le staff, quand je vois, à la veille du match de Fribourg, que la deuxième équipe a mis en grande difficulté l’équipe qui commençait contre Fribourg, je me dis que le groupe est homogène. Mais je le sais depuis un moment parce que je l’ai dit plein de fois. Tout le monde travaille bien. Ce qui est sûr, c’est que dans une série de cinq matches, il y a une nécessité qu’il n’y ait pas simplement treize ou quatorze joueurs qui se partagent le temps de jeu, mais un peu plus. »
Source : RC Lens
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