À l’image d’une équipe qui n’aura jamais posé les armes, Allan Linguet s’est montré irréprochable dans l’investissement mais ne peut que constater les dégâts de la onzième défaite face à Amiens (0-1). Un match qui aurait pu représenter la bascule et plonge finalement encore un peu plus le VAFC dans la crise.
Allan, ce soir, c’est une nouvelle défaite alors que vous n’êtes pas loin sur l’ensemble du match…
« C’est difficile. Je pense qu’on n’a pas fait un mauvais match. On a essayé de proposer des choses, on s’est créé des situations. Je pense qu’on a été un peu plus dangereux et entreprenant qu’Amiens aujourd’hui, mais ça ne suffit pas. Dans notre situation, quand il n’y a pas les trois points au bout, ça ne peut pas nous satisfaire et nous suffire.
C’est difficile de courir après le score avec ce penalty rapidement concédé…
C’est ça. Quand ils mettent un but assez tôt dans le match, ils se livrent un peu moins et il y a moins d’espaces. On essaie de pousser, mais ils sont dans un bloc un peu plus bas. On essaie de se créer des situations, mais il y a forcément moins d’espaces pour le faire. Courir après le score, c’est compliqué.
On a senti que vous n’avez jamais abandonné…
Il ne faut pas abandonner. Si on abandonne après avoir pris un but, autant arrêter de jouer et aller en National directement. Il faut relever la tête, on n’a pas le choix. Il faut continuer à travailler pour essayer de remporter les matches.
Comment continuer d’y croire avec 11 points de retard sur le premier non-relégable ?
Le bilan est critique, il faut le dire. C’est dur au niveau des points. Si on est des compétiteurs, il faut continuer d’y croire. Si un joueur n’y croit pas, on en mettra un autre à sa place. Il faut penser comme cela : qu’il y ait onze combattants sur le terrain et sept personnes sur le banc prêtes à rentrer et à combattre.
Il y avait beaucoup d’espoir pour relancer la machine avec ce match. Comment encaisser cette défaite ?
Il y a de la déception, mais il ne faut pas être abattu. Sinon, on va continuer à enchaîner les défaites. Je pense qu’il faut ré-enclencher une dynamique positive, et ça passera obligatoirement par une victoire. On va essayer de faire le maximum en coupe, mais le plus important reste le prochain match (de Ligue 2) à Bordeaux.
Le soutien du public renforce-t-il l’idée de vouloir continuer ?
C’est sûr ! Quand on sent qu’il y a le public derrière nous, ça nous booste. On n’a pas envie de les décevoir, que ce soit le public, les gens du club, nos familles aussi. Franchement, ça fait chier (sic) de ne pas avoir pris les trois points aujourd’hui. J’ai déjà connu les saisons précédentes, j’ai déjà vu le public nous pousser comme cela et on avait réussi à répondre présent. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Mais on va essayer de leur rendre la pareille au prochain match.
Le fait d’enchaîner les « saisons galères » sert-il dans cette expérience ?
Ça forge, mais ça reste quand même compliqué d’enchaîner les saisons à se battre pour le maintien. Mais aujourd’hui, on n’a pas le choix. Il faut continuer à se battre, je suis prêt pour ça et l’équipe est prête à tout donner. »
Propos recueillis par Romain PECHON avec Enzo PAILOT
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
Vous donnez pas tout vous donnez rien, dans les duels y a rien, y a pas d’engagement, de hargne, d’esprit, de combativité, de capacités physiques/athlétiques, d’intensité, de dons de soi, de répétition des efforts, y a rien, c’est le néant un maintien faut aller le chercher, surtout un comme celui-ci, vous faites que des passes en retrait, vous êtes des nullards sans couille ni esprit de guerrier vous finirez dernier