Comme l’an dernier, Régis Gurtner aborde la deuxième partie de saison en tant que joueur potentiellement libre en juin prochain, suite à sa prolongation d’un an (+ un an en option) en juin 2023. Loin d’être perturbé par son cas personnel, l’Alsacien estime que le moment n’est pas venu d’évoquer son avenir.
Régis vous arrivez de nouveau en fin de contrat. Comment appréhendez-vous cette situation ?
Honnêtement, je ne suis pas là pour parler de ma situation personnelle. J’ai 37 ans, je prends énormément de plaisir au quotidien avec le groupe, que ce soit à l’entraînement ou dans les matches. Tant que je me sens bien, que ce soit dans la tête et dans les jambes, je veux continuer. Je prends match après match, je savoure et on verra bien ma situation personnelle à un moment donné. Cela fait quasiment 10 ans que je suis là, je connais bien les dirigeants, les gens au club, pour en discuter le moment venu. Ce n’est pas le moment actuellement.
Cela ne vous dérange donc pas si ça se décante à nouveau en fin de saison ?
Il n’y a pas d’urgence. J’essaie d’être le plus performant possible pour l’équipe. C’est ce qui est primordial, ce sont les résultats qui vont avec qui reste le plus important. On bosse la semaine pour être performant. Que ce soit à 37 ans ou à 20 ans, on a envie d’être performant, de prendre du plaisir. C’est ce qui est le plus important.
Au total, il y a une quinzaine de joueurs en fin de contrat. Cela peut-il perturber l’équipe sur la deuxième partie de saison, avec des joueurs qui ont déjà un peu la tête ailleurs ?
Les plus anciens, on est aussi là pour rappeler que terminer le plus haut possible dans le championnat est une bonne chose pour tout le monde. Que l’on soit sous contrat ou en fin de contrat, quand on est bien classé, qu’on finit en haut, les propositions sont plus intéressantes, il y en a beaucoup plus. Que ce soit les joueurs en fin de contrat ou sous contrat, chacun y trouvera son compte de faire une bonne deuxième partie de saison. Il faut insister là-dessus et les joueurs sont aussi intelligents par rapport à ça. On saura le rappeler s’il y a de petites défaillances à ce niveau-là.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Loic Baratoux/FEP/Icon Sport