Sans qu’une tête ne dépasse forcément plus que l’autre, l’homogénéité a primé au sein du collectif valenciennois au cours du match nul du VAFC contre Annecy (0-0), bien que le néophyte Tanguy Liénard ait livré une première convaincante. Découvrez nos notes après cette rencontre comptant pour la 16e journée de Ligue 2.
L’homme du match :
Il était la petite inconnue de ce onze de départ en l’absence d’Allan Linguet, mais Tanguy Lienard (6) s’est déjà fait un nom en l’espace de 90 minutes. Plutôt timide au cours du premier quart d’heure en étant souvent en difficulté dans la gestion de la profondeur par manque d’agressivité et certaines lacunes au placement, le latéral droit de 18 ans s’est rapidement repris pour produire une prestation complète. Assez appliqué défensivement, le défenseur de poche (1,66m) a surtout apporté dans son couloir un danger offensif qui n’a pas dénoté pas avec Allan Linguet. Des dédoublements intéressants et des centres dangereux qui n’ont pas été décisifs, mais qui donnent à être revus plus régulièrement. En bref, un baptême du feu dompté peu à peu.
Les satisfactions :
Son double mètre a souvent sauvé les siens. Aligné au cœur de la défense à cinq valenciennois, Jordan Poha (6) a usé de ses longs segments pour repousser les assauts annéciens. Ainsi, le défenseur de 20 ans a été l’auteur de retours salvateurs dans la surface (73′, 79′) et s’est révélé le patron d’une défense plutôt solide tout au long de la rencontre malgré quelques errances au placement. Moins à l’aise avec le ballon, il gâche notamment une attaque placée en faisant preuve d’un véritable aveu d’impuissance avec cette frappe lointaine sans véritable conviction (87′).
Il n’a pas été décisif et ses frappes manquant de cet instinct de tueur (18′, 21′, 56′) peuvent laisser un goût amer. Mais Makabi Lilepo (6) a au moins eu le mérite de se les procurer et d’être, plus globalement, bien plus en jambes que lors de ses dernières sorties, plus poussives. Des trois offensifs, le Congolais a été le plus dangereux – et de loin – par sa capacité à verticaliser le jeu, à percuter balle au pied et à être souvent bien placé dans la surface ou ses abords. En bref, il ne lui aura manqué que la finition pour venir ponctuer sa prestation d’ensemble convaincante.
Les déceptions :
Aligné pour la troisième fois de rang (TCC) à la pointe de l’attaque valenciennoise, Andrew Jung (4) n’a pas justifié la confiance accordée par Jorge Maciel. Plutôt effacé dans le jeu malgré sa bonne volonté, l’avant-centre prêté QRM a peu pesé sur la rencontre et manqué ses rares occasions plus ou moins dangereuses (4′, 37′). Remplacé par Ugo Bonnet (72′), qui n’a pas beaucoup plus apporté et perpétue la problématique du numéro 9.
Les semaines se suivent et se ressemblent pour Lucas Woudenberg (4). Le Néerlandais n’a absolument pas profité de la défense à cinq et de la couverture garantie par ce système pour se montrer sur le plan offensif. Très (trop ?) prudent, ses quelques rares montées auraient pu apporter plus. En vain. Plutôt solide défensivement même si Jonathan Kodjia et Steve Shamal l’ont parfois mis en difficulté, l’apport globale de l’ancien de Willem II reste trop faible. Le latéral gauche de 29 ans souffre même de la comparaison de la comparaison avec son pendant côté droit, Tanguy Lienard, 18 ans si tant est qu’il faille le rappeler.
Les notes du match :
Louchet (6) – Lienard (6), Buatu (5), Poha (6), Moore (6), Woudenberg (4) – Kruse (4), Masson (5) – Boutoutaou (5), Jung (4), Lilepo (6)
Crédits photo : Eddy Lemaistre/Icon Sport
Enzo PAILOT
triste
allez jouer au baby foot cela sera plus plaisant et mieux