Si le RC Lens a pu se reposer à l’occasion de la troisième trêve internationale de la saison, Franck Haise en a profité pour répondre à certaines sollicitations médiatiques. Le manager général des Sang et Or a notamment accordé à un long entretien à nos confrères de France 3 Hauts-de-France. Morceaux choisis.
Un management constamment adaptatif
« L’humain est au cœur de tout. C’est à la fois une entreprise le RC Lens, une entreprise sportive avec des joueurs professionnels et des futurs joueurs professionnels. L’humain est au cœur de la performance. Mon management dépend des moments, des situations, des gens en face de moi. L’idée est quand même de fédérer autour d’un projet. Pour cela, il faut amener les gens avec vous, parfois il faut convaincre, parfois il faut sensibiliser. Souvent, il faut donner du sens. De temps en temps, comme à tous les niveaux, il faut taper du poing ou tout du mois la paume sur le coin de la table pour que tout le monde se reconnecte bien à ce que qu’on doit faire, à ce qu’on est. Cela nécessite donc de s’adapter à tout, chaque jour. Il y a les joueurs, le staff, mais aussi plein de gens qui travaillent au club. Il faut s’occuper d’un maximum de personnes et c’est pour ça qu’il y a beaucoup de monde dans le staff, autour de moi. C’est l’affaire de tous. »
Grâce à leur travail et l’environnement du club, ils expriment une grande partie de leur potentiel.
La progression constante de certains joueurs
« C’est comment ils ont fait d’abord ! Moi, le staff autour des joueurs, on les accompagne. On met du sens, on donne des idées, on oriente, on responsabilise. Ceux qui sont véritablement les vrais acteurs de cette période, ce sont les joueurs. On a quatre joueurs qui étaient là en Ligue 2 et qui sont aujourd’hui en Ligue des Champions. Jean-Louis (Leca) a 38 ans et c’est toujours le premier à venir travailler le matin, alors qu’il est gardien numéro 2 et qu’il n’a pas vocation à redevenir le gardien numéro 1 au RC Lens. Et il est toujours là à bosser, à être exemplaire. C’est d’abord un état d’esprit. Pour Massadio (Haïdara), Flo (Florian Sotoca) et Jo (Jonathan Gradit), ils continuent à passer des caps. L’environnement leur permet certainement ça, ce qui est une grande chance. C’est aussi parce qu’ils ont des qualités et que leur potentiel n’avait pas complètement était utilisé jusqu’à maintenant. Grâce à leur travail et l’environnement du club, ils expriment une grande partie de leur potentiel. »
Source : France 3 Hauts-de-France
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport