Après un début de saison difficile, le RC Lens a enfin obtenu sa toute première victoire, dimanche contre Toulouse (2-1) pour le compte de la 6e journée de Ligue 1. Un résultat davantage accueilli comme une « récompense que comme un soulagement » par Franck Haise.
Toulouse, la récompense d’une bonne semaine
« Une victoire fait toujours du bien, en plus il y a un scénario particulier. Il fallait avoir des ressources mentales et bien évidemment que le but de Wesley avant la pause facilite le message qui passe à la mi-temps. Contre Metz, même si on avait perdu au fil, je trouvais qu’on avait fait un vrai bon match au-delà de notre efficacité offensive. L’exigence pour eux, elle est sur les moyens, les objectifs de moyens et exclusivement sur ça. Bien sûr, ils sont là pour gagner des matches, mais il faut se concentrer sur les moyens pour y parvenir. C’est ça le plus important. De mon côté, je me concentre sur les moyens et je n’ai pas d’autre choix que de subir les résultats. Sur les trois matches de la semaine, je trouve qu’ils se sont concentrés sur les moyens, en étant très exigeants, en mettant le curseur à chaque fois assez haut. C’est juste ce que j’attends d’eux. »
Le fruit d’un dur labeur pour le RC Lens
« L’entraîneur qui ne gagne pas des matches, surtout quand on doit en gagner certains en plus, est content de les gagner. On est là pour ça de toute façon. Il faut être fort, quand je dis fort, c’est rester focus sur les moyens et ce n’est pas facile quand les scenarios se répètent. Les joueurs ont d’abord su aller chercher cette égalisation, avant de faire une deuxième mi-temps où ils ont encore été plus loin pour pousser cette équipe. On termine à 10 occasions à 1, six situations fortes à 1. Ils ont juste été récompensés des efforts depuis plusieurs semaines. C’est plus une récompense qu’un soulagement. »
La gestion de l’enchaînement des matches
« Je n’ai pas encore vu les statistiques, mais sur le plan visuel les joueurs ont fait un gros match. Certains en ont fait trois de suite, j’ai tourné un peu plus sur certains postes. On a répondu présent du début à la fin, c’est une donnée sur laquelle je n’ai pas d’inquiétude. Maintenant, c’est le faire à chaque fois et ça ce n’est pas de l’ordre des capacités, c’est de l’investissement total à chaque rencontre, c’est de l’exigence qu’ils doivent avoir et que je leur mets. Les ressources mentales, dans le sport de haut niveau, sont indispensables. Si vous n’êtes pas capable de vous relever quand vous venez de perdre, quand vous êtes menés, ce n’est pas ce métier qu’il faut faire. »
Source : France Bleu Nord
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