Auteur d’une entrée intéressante lors de la défaite du VAFC contre Bordeaux (1-2), samedi pour le compte de la 6e journée de Ligue 2, Anthony Knockaert n’en tire pas moins un bilan positif de son premier match. Surtout, l’ancien joueur de Fulham est impatient de pouvoir apporter encore plus. Entretien.
Anthony Knockaert, quelle est votre analyse après ce match nul que l’on pourrait définir comme frustrant pour le VAFC ?
Frustrant, pour nous, ça l’est. Je pense qu’on avait quelque chose à prendre ce soir (samedi), ils étaient prenables. On a vu qu’on leur a donné beaucoup de difficultés. On a été les chercher haut et on leur a posé des problèmes. Nous n’avons pas réussi à mettre le deuxième but, ce qui est malheureux. Après, sur une demi-occasion, le mec je sais même pas si sa frappe est cadrée. Elle est contrée, ça fait partie du football. On prend le deuxième et c’est vrai que ça nous met un coup de massue, car nous étions en train de pousser. Au-delà, je pense qu’il y a beaucoup de positif à retenir.
Aujourd’hui, je suis fier de mon équipe. On a montré un vrai visage. Je n’ai pas eu l’occasion de voir tous les matchs cette saison, mais même le coach avait l’air positif par rapport à ce qu’on a montré. Maintenant, il faut oublier le résultat. C’est quand même une équipe qui est censée jouer la montée en face, donc il faut retenir le positif et aller de l’avant avec ce qu’on a fait de bien aujourd’hui.
Comment vous sentez-vous physiquement ?
J’ai eu une préparation très difficile avec mon ancien club. Je pense que c’est à moi de mettre les bouchées doubles, de travailler comme je le fais depuis que je suis arrivé. Le coach a décidé de me donner trente minutes, je respecte ses choix. C’est un coach très intelligent, qui sait ce qu’il fait. Je vais me préparer au mieux chaque jour pour essayer d’être prêt le plus vite possible. En attendant, j’ai essayé d’apporter le maximum que je pouvais. Je suis quelqu’un qui triche jamais et j’espère être présent le plus vite possible pour les 90 minutes.
Quelles sont vos premières sensations au sein de ce groupe ?
J’ai touché pas mal de ballons sur 30 minutes, je pense que ma connexion avec Allan (Linguet) est déjà très bonne. On se trouve beaucoup, c’est un super joueur de ballon aussi, qui sait comment me trouver. Je trouve que c’est plutôt positif. J’ai hâte d’évoluer avec cette équipe, c’est un groupe jeune et ambitieux.
Vous sentez vraiment que cette équipe est sur la bonne voie ?
Sur l’impact, on a été très bons. On essaie aussi de jouer au ballon, plus en deuxième qu’en première. On a réussi à se créer des occasions dans le jeu, à créer le décalage qu’il fallait. Il faut continuer à faire confiance au coach, qui a de très bonnes idées. Les résultats vont suivre.
Qu’est-ce qui a motivé votre retour en France ?
On était en contacts depuis fin juin avec le club. J’ai d’abord rencontré Ben Chorley, puis j’ai eu le coach dans la foulée. Leur discours a été très bon. Ils m’ont motivé à revenir aussi. Il y a aussi le fait que je suis d’ici, j’avais hâte de retrouver mon fils, ma famille. C’était important pour moi. C’est un nouveau départ qui va me faire du bien. Je ne pouvais pas être plus heureux et ça me donne envie de me surpasser.
Propos recueillis par Pavel CLAUZARD
Crédits photo : Pavel Clauzard / Le11