Recrue phare du mercato estival de l’Amiens SC, Andy Carroll a officiellement été présenté par le club, mercredi après-midi. L’occasion pour l’attaquant anglais de justifier son choix de quitter l’Angleterre pour découvrir la France et la Ligue 2. Entretien.
Andy Carroll, qu’est-ce qui vous a convaincu de signer à Amiens et qu’est-ce que vous en connaissiez avant ?
J’ai eu plusieurs options, plusieurs pays dont l’Angleterre. Quand j’ai parlé avec John, je suis venu tout de suite ici et j’ai jeté un oeil autour du club et de la ville. J’ai su que c’était l’endroit où je voulais jouer.
Connaissiez-vous le club avant ?
Non, pas vraiment. C’est en parlant à John et à mes coéquipiers, que j’ai pu prendre la décision de venir ici. C’est un bon club, un club familial, avec de belles installations que j’ai pu visiter.
Samedi, malgré vos vingt minutes de temps jeu, vous avez donné le sentiment d’être tout de suite dans le bain…
Oui, j’étais bien en venant sur le terrain. C’était une bonne soirée, j’ai apprécié. J’ai eu l’impression que je faisais déjà partie de l’équipe. Je me suis adapté directement et c’est ce que je dois faire. Cela fait longtemps que je fais ce job et que je dois m’adapter à l’équipe. Je suis juste heureux d’être sur le terrain, m’entraîner, jouer au football, travailler, c’est quelque chose que j’ai fait toute ma vie. A cet âge, ça ne changera pas.
Quels sont vos objectifs cette année au club ?
Je veux juste gagner des matchs, comme tout le monde au club, être promu et c’est aussi quelque chose que je veux faire.
Avez-vous un objectif de buts ?
Non, je pense c’est égoïste d’avoir un objectif de buts. Je suis tout aussi content de voir l’équipe marquer. Les quatre derniers buts lors du dernier match sont suffisants pour moi. Tant que l’équipe marque et gagne, ça me va. Je n’ai pas cet objectif individuel.
En dehors des terrains, on a beaucoup parlé de certaines de vos frasques. Qu’avez-vous à dire à ceux qui peuvent craindre votre caractère ?
J’ai une forte personnalité. Dès que je rentre sur le terrain, je change complètement. Je rentre en mode gagnant et je veux gagner. Mon côté agressif prend le dessus mais dès que je sors du terrain, c’est complètement différent. Je suis juste calme et complètement différent de celui sur le terrain. Ce qu’écrivent les tabloïds, il ne faut pas le croire.
Que vous inspire la Ligue 2 ?
J’ai trouvé que le niveau était bon. Je vais m’entraîner pour être au niveau, me battre et avoir ma place. J’espère qu’à la fin de la saison, je pourrais venir devant vous et faire une conférence de presse sans traductrice. Pour le reste, je vais faire ce que je faisais déjà en Angleterre, affronter les défenseurs et faire de mon mieux.
Qu’avez-vous pensé de votre premier week-end en Picardie ?
Le week-end a été fantastique. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit comme ça. C’était brillant, l’équipe était brillante et les supporters encore mieux. C’est une belle ville, j’ai pu me promener avec ma famille. On a passé un très bon week-end dans de jolis endroits.
Propos recueillis par Romain PECHON