Toujours à la recherche d’un renfort offensif, dans l’optique de pallier le départ non programmé de Loïs Openda, le RC Lens temporise pour le moment et ne souhaite pas entrer dans un jeu de surenchères. En toile de fond, la possible arrivée d’un actionnaire minoritaire d’ici le 1er septembre pourrait aussi expliquer cette attitude de la part de la direction artésienne. Explications.
Le RC Lens dans l’attente d’un actionnaire ?
Avec les ventes conjointes de Seko Fofana et Loïs Openda, le RC Lens a empoché près de 70 millions d’euros depuis l’ouverture du mercato estival. Pourtant, le club artésien peine à passer à la vitesse supérieure dans le dossier du recrutement de l’avant-centre. Piste prioritaire, Levi Garcia vient récemment de prolonger son contrat avec l’AEK Athènes, tandis que le vice-champion de France n’a jamais formulé une offre à la hauteur des attentes du club grec (entre 25 et 30 millions d’euros).
Quant aux pistes alternatives menant à Habib Diallo (Strasbourg) ou encore Folarin Balogun (Arsenal), là encore l’aspect financier semble être un frein pour le club artésien. En dépit d’un budget prévisionnel qui va dépasser la barre symbolique des 100 millions d’euros, le RC Lens ne compte toujours pas faire de folies aussi bien en indemnités de transfert qu’en salaires. A moins que l’actionnaire minoritaire recherché depuis de nombreux mois ne soit trouvé d’ici le 1er septembre ?
C’est en tout une hypothèse évoquée par nos confrères de la la Voix du Nord, affirmant que « le club pourrait tenter un mouvement qui n’apparaitraît pas réalisable aujourd’hui, sans pour autant déroger à sa règle de faire preuve de raison sur le plan économique« . De quoi expliquer la prudence des dirigeants dans ce dossier pourtant crucial au regard de l’impact statistique de Loïs Openda, buteur à 21 reprises la saison passée ? La suite du mois d’août pourrait bien apporter une réponse à cette question et espérons-le un attaquant supplémentaire à l’effectif de Franck Haise.